C’est derrière cette façade anonyme – un ancien local syndical de blanchisseurs – que se trouve le Metroplex museum, courroie de distribution du label Underground Resistance. Pourquoi un musée sur un mouvement musical somme toute assez récent, me demande John Collins, membre du collectif et guide de circonstance ; en fait, enchaîne-t-il, les musiciens d’UR veulent faire savoir au monde entier que la Techno a été inventée à Detroit (et aussi dans la rue) par des afro-américains et ils veulent s’assurer que jamais personne ne leur contestera cette histoire. La politique et l’art vont toujours de pair dans cette ville…

Underground Resistance s’est fait connaître au début des années quatre-vingt en inventant un son influencé par le jazz, le funk et le disco mixé à de la musique électronique européenne (le groupe Kraftwerk notamment) et il se distingue des autres labels de l’époque par ses pochettes de disques ne donnant quasiment aucune information.

Anonymat revendiqué et radicalité musicale sont la marque de fabrique d’UR.

The wall of fame…

Les inventeurs.

Les influences : Kraftwerk, Georges Clinton, Mojo, Star Wars…

Hommage à Ron Murphy, le technicien en mastering et collaborateur précieux du label.

Machine à mastering, don de Ron Murphy au musée.

John Collins en entretien avec des dj’s de Liverpool, amis de Juan Atkins.

Des visiteurs du monde entier…

Le magasin, vinyles et tee-shirts…

Underground cat…

En face du musée se trouve la maison de Moodyman ; Carl Craig a son studio à deux pas et Theo Parish vit juste à côté…Une partie de l’élite mondiale de la techno habite dans cette rue à Detroit.