Projet : En lien avec le dispositif Transat des Ateliers Médicis et avec les enfants du centre de loisirs des Francas du Gard situé à Lédenon, il va réaliser des peintures dans l’espace public selon son protocole de travail pour Etude solaire #7 : Fixer le temps. Ce protocole consiste à choisir un endroit dans la ville, puis à repérer son emplacement et son ensoleillement. Une fois le temps d’ensoleillement repéré, on peut le découper en plusieurs parts égales. Ensuite, à chaque moment déterminé, on vient tracer le contour de la lumière ou de l’ombre projetée de l’objet choisi puis remplir la forme réalisée, en jaune pour le début d'ensoleillement en allant vers le rose en fin de journée. Grâce à ces couleurs et l'ombre qui vient s'y superposer, ces interventions transforment l'architecture en cadran solaire, oscillant entre arts et sciences.
Né en 1994, DNSEP section Art Espaces Spécifiques en 2018, Esadhar du Havre. Vit et travaille au Havre.
Je travaille avec la lumière du soleil sur, dans et par rapport à l’architecture, permettant d’établir un dialogue avec ce lieu qu’est l’espace urbain.
Je cherche à matérialiser la lumière solaire et son passage, le temps et son écoulement.
Garder des traces du temps par le déplacement de la lumière qui décline ces formes géométriques sur certaines surfaces.
J’attends le soleil depuis la fenêtre, regarde sa trajectoire, où il envoie ses rayons, comment il interagit avec l’architecture. À l’échelle de la maquette, d’une façade, de plusieurs immeubles, de la ville, du réel et du fictif.Le suivre, contempler ses rythmes cycliques et leurs déclinaisons. Différence et répétition.
C’est pour moi une sorte de spectacle dans lequel chaque morceau de bâtiment est un acteur dont le rôle diffère par son exposition et son emplacement, la lumière s’apposant différemment sur chaque partie.